La périphérie flamande attire les Bruxellois et devient ainsi plus cher

La périphérie flamande autour de Bruxelles se caractérise aujourd’hui comme une région avec beaucoup de migrations et un marché du logement coûteux. Une étude menée par la VUB montre que ces communes périphériques diffèrent du reste des communes flamandes.

“Cela est dû à la proximité avec Bruxelles et des navetteurs qui sont à la recherche d’une maison à proximité de leur lieu de travail”, explique Nohemi Echeverria, chercheuse à la VUB.

Elle indique aussi dans cette étude que de nombreux Bruxellois finiront un jour par s’installer en périphérie flamande. Ce qui rendra cette région encore plus internationale qu’elle ne l’est déjà. Il faut dire que les communes flamandes autour de la capitale accueille plus de personnes d’origine non belge (européennes et non-européennes) que le reste de la Flandre.

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La région semble être aussi remarquablement jeune par rapport à la moyenne flamande. Mais vivre en banlieue bruxelloise s’avère également beaucoup plus cher que dans le reste de la Flandre.

Chaque commune a ses caractéristiques

Il semble par exemple qu’à Kraainem et Wezembeek-Oppem, le coût de la vie est bien plus cher qu’à Vilvorde ou Machelen. Quant au prix de l’immobilier, il est plus bas à Dilbeek, Leeuw-Saint-Pierre et Beersel.

La plupart de l’immigration bruxelloise se trouve dans le nord, à Wemmel et Zaventem.

A Asse, Meise, Merchtem et Grimbergen, la population est en moyenne un peu plus âgée que dans les autres communes flamandes.

A.V. – Photo: BX1