Un nouveau bâtiment pour l’Institut National de Criminalistique et Criminologie

La Régie des bâtiments lance un marché public pour doter l’Institut National de Criminalistique et Criminologie (INCC) d’un bâtiment neuf. Spécialisé dans les recherches scientifiques dans les domaines de la criminalistique et de la criminologie, l’INCC est aujourd’hui hébergé dans des infrastructures vétustes et inadaptées.

Sur proposition de Mathieu Michel, Secrétaire d’Etat chargé de la Régie des bâtiments, le Conseil des Ministres a a donné son feu vert, ce vendredi, à la conception, la construction et la maintenance d’un nouveau bâtiment pour l’INCC. “Je me réjouis de cette avancée. Avec le temps, cela devrait permettre à l’INCC de soutenir encore mieux le pouvoir judiciaire avec toute son expertise.” dit Vincent Van Quickenborne, ministre de la Justice.

Actuellement, l’Institut National de Criminalistique et Criminologie est implanté sur 2 sites : le site de Neder-over-Heembeek, qui abrite la Direction générale et la Direction opérationnelle de Criminalistique et la Tour des Finances à Bruxelles, où se trouve la Direction opérationnelle de Criminologie. Les locaux hébergeant les laboratoires, à NOH, sont particulièrement vétustes et inadaptés aux besoins et normes actuels.

En outre, l’attaque à caractère criminel du 29 août 2016 a très fortement endommagé la moitié du bâtiment B le rendant inoccupable. « Les bâtiments actuels de l’INCC ont clairement atteint leurs limites. Cela hypothèque le développement futur de l’institut alors que nous sommes actuellement en pleine phase de croissance…” ajoute le Dr Pierre Van Renterghem, directeur général de l’INCC.

Un relogement sur le site de Neder-over-Heembeek pour 2027

Le Conseil des Ministres a décidé de maintenir l’INCC sur le site qu’il occupe actuellement à Neder-Over-Hembeek. Les bâtiments actuels seront démolis et de nouvelles installations seront construites. “Un peu plus de 70 millions d’euros, c’est le budget alloué à la construction d’un nouveau bâtiment. Outre le respect des normes de sécurité, le bâtiment aura un impact environnemental limité” explique Mathieu Michel, secrétaire d’État chargé de la Régie des bâtiments.