Le siège de la N-VA à Bruxelles vandalisé
La siège de la N-VA à Bruxelles a été vandalisé. La façade du bâtiment situé rue Royale, 47 a été taguée dans la nuit de jeudi à vendredi. “Mawda killed by NVA politics” peut-on lire sur une colonne.
Le nom de Mawda, une fillette de deux ans tuée par une balle tirée par la police au cours d’une course-poursuite avec une camionnette transportant des migrants en mai dernier, a été inscrit à la peinture rouge sur le bâtiment.
“Le vandalisme n’a pas sa place dans une démocratie. Il faut débattre avec des idées et des arguments. Restons dans cet esprit jusqu’à dimanche”, a commenté le porte-parole du parti.
Le secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration, Theo Francken, pense quant à lui savoir qui se cache derrière cette action. “Les activistes d’extrême gauche et les militants en faveur des frontières ouvertes sont de plus en plus agressifs. La gauche se permet tout”, a-t-il lancé sur Twitter.
Les jeunes de la N-VA dénoncent également l’acte de vandalisme sur leur compte twitter. “Ce matin, notre quartier général a été vandalisé par des opposants politiques. Nous sommes clairs à ce sujet : vous pouvez avoir une autre opinion. Nous sommes toujours ouverts à une discussion polie. Mais montrez votre insatisfaction dans l’isoloir, pas en salissant la propriété des autres”.
Vanochtend werd ons hoofdkwartier beklad door politieke tegenstanders. We zijn hierover duidelijk: je mag een andere mening hebben. Wij staan altijd open voor een beleefde discussie. Maar laat je ontevredenheid blijken in het stemhokje, niet door andermans eigendom te besmeuren. pic.twitter.com/xA6nEXLJ36
— Jong N-VA Mechelen (@jnvam) 12 octobre 2018
Sylvie Lausberg a posté la photo sur son compte twitter ce vendredi matin.
le siège de la NVA ce matin à Bruxelles pic.twitter.com/c47DJXSroI
— Lausberg Sylvie (@SylvieLausberg) 12 octobre 2018
Contactée par nos soins, la police de Bruxelles Capitale Ixelles confirme qu’elle a reçu un appel pour graffiti ce vendredi à 8h22. “Une patrouille a été demandée sur place. Une enquête est ouverte”, nous précise la porte-parole, Ilse Van De Keer.
Avec Belga