Reprise des formations “réagir face à l’urgence”
La seconde session de formation “réagir face à l’urgence” a débuté samedi matin à la caserne des pompiers de l’avenue de l’Héliport à Bruxelles. Les quatre séances de la journée affichent complet.
Cette formation courte de deux heures, entièrement gratuite, vise à apprendre aux citoyens à réagir au mieux avant l’arrivée des secours grâce aux “gestes-reflexes” adéquats en cas d’attentat, d’attaque ou de toute autre catastrophe. Les formations abordent aussi les situations d’urgence plus habituelles de tous types, à partir des expériences vécues ou des récits relatés par les participants. Une place importante est laissée à la démonstration et à la pratique. “Il y a une volonté claire des citoyens de se familiariser aux gestes qui sauvent et aux bons réflexes à avoir en cas d’urgence“, estime Cécile Jodogne, secrétaire d’Etat en charge de la lutte contre l’incendie. “L’objectif est avant tout de sensibiliser la population afin que celle-ci puisse, en cas de nécessité, poser des premiers gestes et préparer l’arrivée des secours”. Les formations “réagir face à l’urgence” avaient été organisées une première fois à la suite des attentats du 22 mars 2016. Près de 2.000 personnes avaient été formées en 12 jours, répartis sur six week-ends consécutifs à compter du 28 mai 2016. Cette seconde session de formation sera organisée chaque premier week-end du mois, de juin à décembre, à raison de deux par matinées et deux par après-midi. Quelque 200 citoyens se sont déjà inscrits aux séances du samedi. Le dimanche est réservé aux membres des mouvements de jeunesse actifs en région bruxelloise. Quelque 56 séances seront données au total, chacune pouvant accueillir maximum 20 participants. Elles auront cette année toutes lieu dans la caserne principale de l’Héliport. L’organisation et la coordination sont confiées au Siamu (Service d’Incendie et d’Aide Médicale Urgente), à la Croix-Rouge et à l’IFAMU (Institut de formation à l’aide médicale urgente de la Région Bruxelles-Capitale).
Interview de Nicolas Vindevoghel formateur, au micro de Diane Warland et Jennifer Fuks