L’occupation d’un bâtiment par 80 sans-abris à Bruxelles menacée faute de moyens
“Le propriétaire de l’ancienne polyclinique Sainte-Catherine, une société immobilière anversoise, s’est montré disposé à signer une convention d’occupation temporaire à condition que les charges du bâtiment soient payées, qu’une assurance incendie soit contractée et qu’une garantie bancaire de 10.000 euros soit constituée“, indique Naël Daibes, travailleur social de l’asbl Chez Nous – Bij Ons, qui encadre et gère l’occupation avec le soutien d’autres associations du secteur de l’accueil pour les sans-abris.
“A la demande du secteur associatif, la Région a débloqué 2 millions d’euros pour gérer l’hébergement des sans-abris aux centres de Haeren et Poincarré après la fin du plan hivernal. Nous sommes en train de prendre contact avec la Région, et les occupants de l’ancienne polyclinique Sainte-Catherine risquent de se retrouver à la rue. Tout ce qui nous manque est un petit coup de pouce financier, raison pour laquelle nous réinterpellons aujourd’hui les autorités. A court terme, le modèle d’occupation précaire peut en effet répondre partiellement et à moindre coût à la question de l’hébergement de sans-abris“, conclut-il.
Belga
►Voir aussi : Le “bateau”, accueille 70 personnes sans-abris après le plan hiver (3 mai)