La tension reste vive au Samu Social

peraitaHier on apprenait la démission de Pascale Peraïta, mais ce week-end, il nous revient de plusieurs sources que « la Présidente du CPAS n’a fait qu’un petit pas de côté : elle reste au Conseil d’Administration et surtout sa cheffe de Cabinet – sur laquelle elle a un rapport d’autorité – est toujours membre du bureau.» On le comprend, Pascale Peraïta garde la main sur l’organisation…

Visite de commissaires du Gouvernement

Selon La Libre Belgique de ce samedi, des commissaires du Gouvernement ont été envoyés au Samu Social, pour réclamer les procès-verbaux des réunions. Et la répartition précise des 60.000 € de jetons payés aux administrateurs et membres du bureau. Les résultats de leur travail sont attendus la semaine prochaine auprès de Rudi Vervoort.

Il faut dire que le Gouvernement régional se désolidarise « Plus rien ne m’étonne » lâche un cdh influent, « ça confirme tout ce qui se disait depuis longtemps : des petits arrangements entre copains politiques » soupire un autre. En interne, le personnel n’est pas autorisé à commenter la situation, « mais l’affaire pèse sur l’ambiance et la motivation, c’est une évidence et la question est de savoir combien de temps ça va durer» nous concède-t-on.

Au parti socialiste on tente de juguler. Pour la fédération bruxelloise, Laurette Onkelinx a publié vendredi un communiqué estimant que « les administrateurs doivent être considérés comme des mandataires publics ». Entendez : qu’ils déclarent leurs revenus et les soumettent au plafond équivalent à 150% d’une indemnité parlementaire. Le Samu Social étant une asbl de droit privé, il n’est en effet à ce stade pas soumis aux mêmes règles de transparence qu’un parastatal.

Interrogé sur le sujet dans l’émission Les Experts, l’eurodéputé PS Marc Tarabella s’énerve contre les scandales à répétition qui touchent des membres de son parti « si des dons de citoyens ont servi à payer des jetons de présence, il faut que la lame tombe ! ».