La Fédération Wallonie-Bruxelles soutient les éditeurs de presse périodique non commerciale

La Fédération Wallonie-Bruxelles a décidé d’augmenter les fonds publics destinés à soutenir les éditeurs de presse périodique non commerciale. Cette aide sera dorénavant accessible aux éditeurs francophones organisés sous forme de coopératives, à savoir les magazines Médor et Wilfried.

A cette fin, la ministre des Médias, Bénédicte Linard (Ecolo) a décidé d’augmenter ces aides pour 2020 de 372.000 à 500.000 euros. La mesure s’inscrit dans le fil de la déclaration de politique communautaire (DPC, l’accord de majorité arc-en-ciel, ndlr) qui prévoit de rendre les aides à la presse accessible “aux nouveaux modèles d’éditions, notamment aux coopératives”.

Les nouvelles coopératives qui se sont créées dans les médias ces dernières années contribuent au pluralisme et se fondent sur un modèle qui repose sur l’indépendance journalistique. Elles renforcent également les liens entre les lecteurs et leurs médias. Il était donc primordial que les acteurs de la presse périodique non commerciale qui ont choisi ce modèle coopératif puissent également bénéficier des aides à la presse“, explique la ministre Bénédicte Linard.

Les aides de la FWB à la presse périodique non commerciale sont destinées aux titres de presse qui n’ont que peu de recettes publicitaires (maximum 30%) et qui offrent un contenu éditorial qui contribue à mieux comprendre la société et à développer l’esprit critique de ses lecteurs.

Pour bénéficier de ce soutien financier, les rédactions se doivent également d’appliquer le code de déontologie journalistique approuvé et publié par le Conseil de déontologie journalistique (CDJ) et de reconnaître l’autorité du Conseil de déontologie journalistique pour traiter d’éventuels manquements. Les 500.000 euros d’aides prévus cette année seront partagés entre sept titres de presse au total.

Belga