Drogue : Philippe Close ne souhaite pas verbaliser les consommateurs
Dans les communes d’Anderlecht et de Saint-Gilles, les bourgmestres ont décidé de verbaliser les consommateurs et les vendeurs afin de limiter le narcotrafic. Ce matin, Philippe Close, le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, annonçait qu’il y aura toujours des contrôles, mais pas de verbalisation des consommateurs.
Ce matin, sur le plateau de Bonjour Bruxelles, le bourgmestre Philippe Close réagissait face au trafic de drogue, en particulier dans les communes d’Anderlecht et de Saint-Gilles. Dans la commune de Bruxelles, il existe aussi des hotspots, surtout dans le quartier Yser et non loin de la gare du Midi. Mais si les contrôles quotidiens existent et vont continuer, à l’inverse de Saint-Gilles et d’Anderlecht, Philippe Close ne souhaite pas qu’une verbalisation des consommateurs soit instaurée. Toutefois, le bourgmestre de la Ville comprend ce renforcement de la surveillance et apporte son soutien à ses collègues.
De plus, à Forest, Saint-Gilles et Anderlecht, les bourgmestres demandent que les policiers de la zone Midi ne soient plus missionnés d’encadrer les évènements culturels et sportifs pour assurer la sécurité dans leurs quartiers dans lesquels le trafic est important. Philippe Close assure que la zone de police Bruxelles peut être un renfort en cas d’évènements sportifs et que selon lui, c’est déjà le cas. Mais, il refuse qu’une possible fusion des zones de police prenne forme. En effet, cela risque selon lui de faire disparaître cette aide de proximité pour les citoyens.
Ca.Pa.
■ Une interview de Philippe Close dans Bonjour Bruxelles