Bois de la Cambre : Boris Dilliès déplore la décision de la Ville de Bruxelles
Selon lui, la proposition que la Ville de Bruxelles avait mise sur la table lors de la réunion de concertation du jour était insuffisante pour rencontrer les aspirations à une meilleure qualité de vie des populations riveraines du Bois. “Je répète que je n’ai jamais demandé et ne demande pas la réouverture totale du bois”, a-t-il toutefois déclaré ce vendredi soir.
“La proposition d’ouvrir l’avenue du Brésil uniquement durant deux heures en matinée a été formulée comme ultime concession de la Ville pour se conformer soi-disant à l’ordonnance rendue jeudi par le Tribunal de Première Instance de Bruxelles, avec une phase test qui irait de 6 mois à 1 an”, a commenté le bourgmestre d’Uccle à l’issue de la réunion.
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Selon lui, la Ville de Bruxelles a considéré que cela rencontrait les desiderata de la commune d’Uccle alors que la motion votée à l’unanimité au conseil communal ucclois, le 25 juin dernier, demandait clairement l’ouverture du tronçon Groenendael-Brésil “sans autre condition, même d’horaire”.
Aux yeux de Boris Dilliès, La commune d’Uccle ne peut se contenter d’une telle ouverture pendant deux heures dès lors que, selon les forces de police, les heures de pointe n’existent plus en tant que telles et que la chaussée de Waterloo, entre autres, connaît de nombreux embouteillages durant toute la journée.
Pour lui, il convient en outre de consulter aussi les riverains et commerçants qui se sont manifestés par voie judiciaire pour dénoncer cette situation, mais cela a été refusé par la Ville.
Plusieurs options sur la table
Boris Dilliès a par ailleurs dit avoir à nouveau proposé de tester un “double-sens prolongé” de l’avenue Louise à la drève de Lorraine (av. de Diane, Panorama, Groendendael…jusqu’à la chaussée de la Hulpe, ouverture vers la drève de Lorraine).
“J’ai depuis le début accepté et défendu l’idée qu’une part importante du bois soit désormais réservée à la mobilité douce et aux promeneurs. Je répète que je n’ai jamais demandé et ne demande pas la réouverture totale du bois, que j’ai présenté à nouveau des propositions et que faute de s’accorder même sur à peine une ouverture de 300m de voiries, laissant une fonction récréative du bois sur plus de 70%, la Ville préfère revenir à une situation que personne ne souhaite”, a-t-il encore dit.
“La Ville de Bruxelles a donc considéré que toute négociation était vaine et tel un enfant qui boude, il casse le jouet en prétendant ne pas avoir d’autre choix que de revenir à la situation précédant le Covid”, a-t-il conclu.
Belga – Photo: BX1