Bianca Debaets : “1 000 € par jour ? Cela existe dans le privé mais jamais pour une période de 18 ans”
Bianca Debaets, secrétaire d’État bruxelloise chargée de la Sécurité routière, du Bien-être animal et de l’Informatique, a répondu aux questions de Jean-Jacques Deleeuw, ce mardi sur BX1.
Elle est d’abord revenue sur la création du nouveau parti DierAnimal qui se dit antispéciste et veut mettre l’accent sur la protection des animaux. « Il est important de souligner qu’il ne faut pas un nouveau parti pour assurer le bien-être animal », clame Bianca Debaets. « Nous avançons sur beaucoup de dossiers concernant les animaux avec les associations comme Gaia ».
Elle est ensuite revenue sur le scandale de l’ASBL Gial, qui gère le parc informatique de la Ville de Bruxelles et qui montre des contrats qui font polémique. Bianca Debaets, conseillère communale à la Ville de Bruxelles, demande notamment à la majorité en place à la capitale de « montrer qu’elle prend au sérieux ses récentes propositions concernant la gouvernance et la transparence ».
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« Laisser la voix aux Bruxellois »
Et elle s’interroge sur le montant du contrat de l’un des directeurs du Gial, payé en tant que faux indépendant durant près de 18 ans, selon les révélations du Vif : « 1 000 € par jour, dans le privé, ce sont des montants qui circulent mais pour des missions spécifiques, dans un temps déterminé, mais jamais pour une période de 18 ans ». Avant de défendre l’instance régionale, le Centre d’Informatique pour la Région bruxelloise (CIRB) : « On travaille différemment au niveau régional et on respecte la loi. On travaille parfois avec des sociétés, externes notamment dans les ressources humaines, mais pour des missions définies et limitées dans le temps ».
Elle a enfin conclu sur la montée du N-VA en Région bruxelloise et la possible arrivée du parti nationaliste parmi les instances régionales : « Il faut d’abord laisser la voix aux Bruxellois. On doit les laisser s’exprimer avant de décider quel parti ira en coalition avec qui », répond Bianca Debaets.
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