Alain Courtois sur les “bébés papiers”: “On me reproche de dire que la loi, c’est la loi!”

Ce jeudi, Alain Courtois, député bruxellois MR et premier échevin à la Ville de Bruxelles, était l’invité de L’Interview. 

Interrogé sur Gial, il affirme que “tous les partis” politiques étaient au courant de la situation de Michel Leroy, ancien consultant pour l’ASBL payé 1.000 euros par jour en tant qu’indépendant et, surtout, sans appel d’offre. “En novembre 2016, une lettre anonyme arrive au collège [de la Ville de Bruxelles] pour signaler un problème de personnel. Le collège est saisi et demande un audit. Les conclusions de cet audit tombent en octobre 2017. Le Conseil d’Administration décide des mesures à prendre: soit le licenciement des personnes concernées. Défi était déjà présent en 1999 lors de la nomination du consultant [Michel Leroy]. Son contrat était d’un an à la base. Après cela, tous les partis du CA ont assisté à toutes ces prolongations [de contrat].

Dès lors, est-ce normal d’avoir des conventions management (ces espèces de ‘non salariat’), pour des personnes qui dirigent une ASBL publique? “Ca, c’était le système d’avant“, répond simplement Alain Courtois, sans donner plus de détails.

Concernant les mariages blancs et les “bébés papiers”, il se défend. “On me reproche de dire que la loi, c’est la loi. Aujourd’hui, en Belgique, il y a deux moyens pour obtenir la nationalité: se marier par amour ou avoir un enfant, une filiation, par amour également. Mais certains ont utilisé cela pour détourner cette solution. J’ai donc décidé de faire changer la loi. A partir du 1er avril, les officiers de l’Etat civil auront l’occasion de vérifier s’il s’agit bien d’un acte d’amour.

C.TQ 

Partager l'article

22 février 2018 - 13h31
Modifié le 22 février 2018 - 13h31