Surchargée, la zone de police Bruxelles-Midi veut diminuer ses missions et demande l’aide du fédéral
Dans les communes de Saint-Gilles, Anderlecht et Forest, les bourgmestres souhaitent qu’un renforcement policier soit fait dans leurs quartiers. Ils demandent que la zone de police Bruxelles-Midi ne s’occupe plus de l’encadrement des évènements culturels et sportifs.
À travers un courrier envoyé à la ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden (CD&V), trois bourgmestres bruxellois (Saint-Gilles, Forest et Anderlecht) ont demandé davantage d’aide dans la zone de police Midi. Entre les matchs de foot, les concerts à Forest-National, les prisons ou les problèmes liés à la gare du Midi, la zone est surchargée. Afin de lutter efficacement sur tous ces fronts, les trois bourgmestres font appel à “la solidarité nationale pour que les événements devant être sécurisés par des policiers puissent l’être par du personnel externe à la zone Midi“.
Dans ce courrier, les bourgmestres et le chef de corps de la zone de police Midi demandent, pour une période de trois mois, de se pencher davantage sur les quartiers où le trafic de drogue est important. Et pour qu’une évolution positive soit possible, les forces de l’ordre présentes dans ces quartiers ne doivent pas être remobilisées sur un autre évènement. Pendant ce laps de temps, le narcotrafic peut se réinstaller dans les zones qui ne sont plus surveillées.
Ca.Pa.
■ Reportage de Gilles Joinau et Yannick Vangansbeek