Rencontre avec Florian Bayili, un Bruxellois sur le toit du jiu-jitsu mondial
Rencontre de Florian Bayili, médaillé d’or en jiu-jitsu aux jeux mondiaux (l’équivalent des JO pour les sports non-olympique) et 4e mondial de la discipline.
- Reportage de Rémy Rucquoi et Loic Bourlard
Il fait partie des meilleurs combattants du monde en jiu-jitsu. Dans sa jeunesse, Florian Bayili a essayé plusieurs sports avant de devoir faire un choix décisif. Ce choix, il l’a fait : consacrer sa vie à cet art martial exigeant.
“Après une petite carrière dans le football, où je n’ai pas vraiment aimé la politique et la manière dont les choses se passaient, j’ai choisi de reprendre le jiu-jitsu. Mais avec des objectifs très clairs : je voulais être champion du monde ou gagner les Jeux mondiaux.”
Le Bruxellois a déjà concrétisé ses ambitions à deux reprises, avec deux médailles d’or aux World Games, dont la dernière cet été lors des Jeux mondiaux de Chengdu, en Chine, confirmant ainsi sa place parmi l’élite mondiale.
Le jiu-jitsu reste une discipline particulière, bien différente des autres arts martiaux. Moins axé sur la puissance brute, il demande une précision extrême, une stratégie fine et une grande capacité d’anticipation. “C’est avant tout un sport de défense”, insiste Florian Bayili.
Mais l’athlète n’est pas seulement un compétiteur de haut niveau. Il est aussi entraîneur et consacre une grande partie de son temps à son club, la Brussels Brazilian Jiu-Jitsu Academy. Débutants comme combattants confirmés viennent y chercher ses conseils. “Mon club, c’est ma seconde famille. Voir mes élèves progresser est une satisfaction aussi grande que mes victoires”, confie-t-il.
Pour l’avenir, Florian Bayili se fixe une double ambition : continuer à performer sur les tatamis et développer encore sa salle. Un rêve qu’il souhaite partager avec le plus grand nombre. Son message est clair : chacun, quel que soit son âge ou son niveau, peut franchir le pas et découvrir ce sport dans sa salle.





