Du fleuret aux auditoires : la double vie d’Oscar Geudvert
Entre son rêve olympique en escrime et ses études d’ingénieur de gestion, Oscar Geudvert n’a pas voulu choisir. À seulement 20 ans, le jeune fleurettiste belge incarne l’ambition d’un sportif de haut niveau qui refuse de mettre ses études entre parenthèses.
- Reportage de Rémy Rucquoi et Gauthier Flahaux
“Au début, ma première session j’ai tout raté, j’ai vraiment eu du mal à switcher entre les secondaires et avec en plus une charge d’entrainement qui a augmenté donc tout à augmenter, ma charge de travaille à l’école et charge de travail sportive, du coup sur le deuxième quadrimestre j’ai commencé à un peu me réorganiser en arretant d’aller aux cours ou j’écoutais pas pour aller étudier à la place.” Un parcours exigeant, mais assumé avec détermination, depuis ces adaptations Oscar n’a plus manqué un examen.
Pour l’accompagner, l’Université libre de Bruxelles prévoit des aménagements spécifiques aux étudiants-sportifs. “On peut prévoir des prolongations de sessions, des déplacements d’examens, adapter le nombre de crédit, organiser des stages, tout est assez souple à partir du moment ou le sportif joue le jeux aussi et prenne les devant dans l’oganisation de son année”, explique Cédric Baudson, directeur d’ULB Sports.
Mais l’escrime reste au cœur de ses ambitions. Comme tout sportif de haut niveau, Oscar se fixe une année de référence : 2028, date des prochains Jeux olympiques de Los Angeles. Entre les pistes d’escrime et les auditoires universitaires, son emploi du temps est chargé. Les prochaines échéances sont déjà fixées : une nouvelle saison sur les pistes et… un blocus universitaire. Deux défis d’égale importance pour le jeune fleurettiste.





