Yvan Verougstraete sur les négociations bruxelloises : “On est au stade de non-assistance à Région en danger”
Yvan Verougstraete, nouveau président des Engagés, était invité dans Bonjour Bruxelles.
Yvan Verougstraete a été élu dimanche à la présidence des Engagés par 89,3% des voix par les adhérents du mouvement. Plus de 700 d’entre eux, selon des chiffres de la formation politique, étaient réunis dimanche à Namur pour une Convention statutaire et élective. “Prêt, on ne l’est jamais. Et si on attend d’être prêt, on ne démarre jamais“, indique Yvan Verougstraete. “Le plus important, c’est de se jeter à l’eau. C’est une responsabilité énorme.”
■ Yvan Verougstraete, nouveau président des Engagés, au micro de Fabrice Grosfilley
Après les résultats du parti en 2024, Yvan Verougstraete craint-il d’être le président du recul ? “Les sondages, ce n’est pas mon thermomètre, sinon je n’aurais pas rejoint les Engagés quand ils étaient à 3% à Bruxelles et 8% en Wallonie.” “Ma priorité, ce sont les réformes que l’on va pouvoir faire.”
Le nouveau président des Engagés est ensuite revenu sur l’accord de Pâques de l’Arizona. Concernant les négociations bruxelloises et la possibilité d’avoir un gouvernement minoritaire du côté francophone, “ce n’est pas l’idéal“. “Il faudra à un moment donné avoir une majorité (…) mais nécessité fait loi.”
“On est bien plus loin que les affaires courantes, on est au stade de ‘non-assistance à Région en danger’“, tacle Yvan Verougstraete. Il précise être à fond derrière le MR et insiste sur le fait que David Leisterh doit devenir ministre-président. Il appelle les partis à prendre leurs responsabilités.