La VRT dément vendre ses services contre rémunération

La VRT dément proposer ses services contre rémunération, comme l’ont pointé jeudi plusieurs médias. “Ce n’est pas exact. Nos radios s’associent avec des organisations dans le but de diffuser des émissions spéciales en direct. Ces collaborations sont en parfait accord avec notre cahier des charges”, se défend le service public flamand.

D’après Het Laatste Nieuws et De Morgen, des organisations et institutions culturelles peuvent attirer l’attention des radios de la VRT contre des rémunérations allant de 1.800 à 9.750 euros. Le montant le plus élevé garantit une diffusion en direct. Pour l’association flamande des journalistes, “cela va à l’encontre de toutes les règles déontologiques”.

Sous le feu des critiques, la VRT affirme que la présentation des faits “n’est pas correcte”. “Nos rédactions, et certainement celle en charge de l’information, travaillent de manière indépendante. Ce que nos radios font, c’est s’associer à des organisations dans le but de diffuser des émissions spéciales en direct. Cela coûte plus cher qu’une émission en studio, c’est pourquoi nous partageons les coûts supplémentaires avec les organisations intéressées.”

Selon Els Van de Sijpe, manager radio, le service public confronte toute collaboration potentielle à son règlement interne. “Nous vérifions chaque fois que la mission, les valeurs et la manière de travailler de nos partenaires correspondent à celles de la VRT. Nous collaborons par ailleurs avec un large éventail d’associations, sans aucun favoritisme”.

Selon la VRT, les partenariats sont en outre “en parfait accord avec le cahier des charges” conclu entre le service public et le gouvernement flamand.

Belga