Violences sexuelles : Rik Devillé plutôt satisfait du projet de plan d’action présenté par l’Église

Rik Devillé, qui défend depuis des années les intérêts des victimes de violences sexuelles au sein de l’Église, n’est pas mécontent du nouveau projet de plan d’action de la Conférence des Évêques de Belgique, présenté samedi. Mais l’ex-prêtre se demande pourquoi les victimes n’ont, encore une fois, pas été impliquées dans son élaboration plus tôt.

La Conférence des Évêques a présenté samedi un nouveau projet de plan d’action renforcé dans le cadre de la lutte contre les violences sexuelles dans l’Église catholique. Ce projet prévoit, entre autres choses, la nomination d’un coordinateur national chargé de mettre en œuvre le plan d’action, une indemnisation financière et une aide psychologique. “Tout dépend de la mise en œuvre et du suivi de ce plan”, a estimé Rik Devillé, présent à la présentation. “Par exemple, de nombreuses victimes se demandent pourquoi il n’y a qu’un seul coordinateur”, a-t-il rapporté, en ajoutant qu’il serait “plus logique” d’en nommer un par groupe linguistique. L’ex-prêtre regrette par ailleurs que les victimes n’aient pas été impliquées plus tôt. L’avis des personnes qui ont rencontré le Pape en septembre a été pris en compte. “Mais il y en a 15”, a-t-il relevé. “Alors qu’il y a des milliers de victimes au total. L’Église connaît leurs noms et leurs adresses e-mail, pourquoi ne sont-elles pas autorisées à participer aux réflexions?”.

Belga

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08 décembre 2024 - 12h32
Modifié le 08 décembre 2024 - 12h32