Vincent Van Quickenborne (Open VLD) : “Le CPAS d’Anderlecht, c’était le couloir des miracles. Il y a eu de la corruption”
Vincent Van Quickenborne, député fédéral Open VLD, était invité dans Bonjour Bruxelles.
Ancien ministre, Vincent Van Quickenborne est désormais membre de l’opposition. Concernant la limitation du chômage à deux ans dans l’accord de Pâques, Vincent Van Quickenborne parle d’une “réforme intéressante“. “Mais, quand on voit la réalité, on ajoute de plus en plus d’exceptions qui affaiblissent les recettes.” Il évoque notamment le cas des prépensions, qu’il ne faudrait plus permettre selon l’Open VLD.
“En dix semaines, on est à un déficit supplémentaire de 7.5 milliards d’euros. Ce gouvernement coûte 750 millions d’euros par semaine.”
Le droit de rebond prévu dans l’accord de Pâques est une mauvaise idée selon Vincent Van Quickenborne : “Certains vont en profiter pour faire le tour du monde pendant six mois financés par le contribuable.” “Je ne demande pas de postposer, je demande de classer cette mesure.”
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“Les écologistes nous ont toujours demandé ce droit de rebond, et on a toujours refusé. Les Engagés, ce sont les nouveaux Verts du gouvernement.”
“Il y a eu de la corruption”
Vincent Van Quickenborne est rapporteur pour le groupe de travail consacré au CPAS d’Anderlecht au sein de la commission des Affaires sociales de la Chambre. Il évoque un “couloir des miracles. Un couloir où se trouvait le président du CPAS et où il recevait des dizaines de personnes qui lui demandaient des faveurs (…) Il y a eu de la corruption, de la pression, on a eu des témoignages“, affirme-t-il.
■ Vincent Van Quickenborne, député fédéral Open VLD, au micro de Fabrice Grosfilley