Une ville, une zone de police, un CPAS : le sp.a ouvre le débat sur une Ville-Région pour Bruxelles

Le président du sp.a, John Crombez, et son ministre bruxellois, Pascal Smet, formulent le désir de voir émerger une Ville-Région pour Bruxelles, dans les colonnes du Soir et du Standaard jeudi.

Le projet des figures socialistes flamandes consiste à unifier totalement Bruxelles. Les 19 communes seraient supprimées, faisant place à une Ville-Région, qui épouserait le même territoire (hors, donc, les communes à facilités). Elle aurait son propre parlement, baptisé Conseil de la région urbaine, garantissant toujours la représentation flamande.

Les communes disparaitraient remplacées par une vingtaine d’arrondissements seraient créés. Ils n’épouseraient pas les frontières des communes actuelles, mais des frontières physiques (voies ferrées, canal, ring). Le nombre d’habitants de chaque arrondissement serait globalement identique. L’arrondissement disposerait de compétences très locales, comme la propreté, la sécurité, l’embellissement, l’écologie ou la vie communautaire et associative.

Sur les réseaux sociaux, Pascal Smet a partagé une vidéo qui explique les revendications :

One Brussels – Une Bruxelles unifiée

Bruxelles mérite mieux: Plus de solidarité entre riches et pauvres, une gestion simplifiée et efficiente et la fin du surréalisme pour les citoyens. 1 ville, 1 CPAS, 1 zone de police, moins de politiques, plus de démocratie et de participation des bruxellois #OneBrussels

Publié par Pascal Smet sur mercredi 29 novembre 2017

Les élus misent sur le trilinguisme: le français et le néerlandais resteraient les deux langues administratives, mais l’anglais devrait également faire sa place.

“Ce que nous proposons, ce n’est pas communautaire”, insiste M. Smet. “Il y a une nouvelle génération à Bruxelles (…) que je n’appelle pas “francophone”, mais des Bruxellois qui parlent français. Et en leur sein, il y a une demande de changement, d’une bonne gestion, peu importe la langue. On doit sortir des anciennes pensées. A Bruxelles, nous sommes tous des Bruxellois”, conclut-il. “Ce que nous voulons, c’est lancer un débat pour que le dialogue commence”, indique pour sa part John Crombez.

avec Belga