Verdurisation de la place Flagey : “L’objectif est de terminer l’hiver en ayant planté des arbres”

La place Flagey telle que nous la connaissons a été inaugurée en 2008, après 10 ans de travaux. Rapidement, on lui a reproché son manque de végétation. Aujourd’hui, la commune d’Ixelles et la Région revoient leur copie et introduisent une demande de permis d’urbanisme pour végétaliser la place. Le dossier est actuellement à l’enquête publique jusqu’au 11 mai. Invité dans le 12h30, le bourgmestre ixellois Christos Doulkeridis (Ecolo) fait le point sur ce projet.

“C’était l’un des objectifs que j’avais avec cette majorité : corriger l’un des points faibles de cette place, à savoir l’hyper minéralisation“, déclare-t-il. “Cette place n’est pas assez végétale, tout le monde le reconnait. Même s’il faut rappeler que sa construction a été prévue pour accueillir des événements tels que des marchés, le cirque ou des concerts.”

La première étape de cette végétalisation passe par l’étude des possibilités techniques, étant donné que le sol est occupé par un parking et un bassin d’orage. “L’étude confiée par la commune à un bureau vise à identifier les activités qui ont lieu et que nous n’avons pas envie de changer et les endroits où l’on peut réellement améliorer la végétalisation de cette place“, explique Christos Doulkeridis.  Parmi les contraintes, il y a notamment la volonté de conserver le marché sur cette place.

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Les travaux auront lieu sur la place Flagey, appartenant à la Région, et la place Sainte-Croix, appartenant à la commune. “Nous travaillons de concert avec la Région“, assure le bourgmestre.

Parmi les objectifs : la plantation d’une centaine d’arbres, l’amélioration des fosses, une meilleure protection des arbres existant et l’amélioration de la diversité des essences des plantes.

“C’est vraiment un beau projet“, se réjouit Christos Doulkeridis qui assure que l’impact des travaux sera amoindri par le découpage en différentes phases. “L’objectif en tout cas est de terminer l’hiver en ayant planté des arbres et ainsi profiter du travail naturel, si nous obtenons le permis dans les temps.”

■ Interview de Christos Doulkeridis au micro de Vanessa Lhuillier et Fanny Rochez