UZ Brussel : une artère synthétique posée lors d’une chirurgie vasculaire, une première belge

Appelée une “endoprothèse à deux branches latérales”, cette prouesse chirurgicale permettra aux patients moins en forme de pouvoir traiter l’anévrisme de la crosse aortique.

Auparavant, pour traiter un anévrisme de la crosse aortique, il fallait nécessairement effectué une opération à thorax ouvert. Un type d’opération qui comporte des risques pour les personnes âgées et affaiblies. Le processus de récupération était également long. Cette opération était donc réalisée chez les jeunes patients en forme.

Le risque était d’autant plus élevé que cette chirurgie se réalisait à poitrine ouverte. Le cœur ne bat plus pendant un certain temps, alors qu’une machine contre-pouvoir et un refroidissement en profondeur est nécessaire.

Une avancée pour les personnes plus faibles

Désormais, le Centre des Maladies Cardiovasculaires (CHVZ) de l’UZ Brussel peut également opérer les personnes plus faibles. Pour la première fois en Belgique, une endoprothèse à deux branches a été posée sur un patient âgé. Cela permettra de réparer les parois de l’aorte, endommagées par un anévrisme.

L’anévrisme est un élargissement ou un renflement localisé d’une artère. À partir de 5 cm, il peut y avoir un risque réel de rupture de l’anévrisme, avec une possibilité d’hémorragie interne mortelle. Ce qui peut entrainer la mort.

Ce procédé est moins invasif que la chirurgie. Le patient peut rentrer chez lui au bout d’une semaine et reprendre ses activités normales au bout de 4 à 6 semaines.

Y. Mo. – Photo : Facebook/Uz Brussel