Une personne sur deux vit seule à Bruxelles
Vivre seul est de plus en plus courant en Belgique. Mais aussi à Bruxelles où 47,1% des ménages sont des personnes seules. Une étude de l’université de Gand vient de sortir à ce sujet. Le phénomène touche tous les Belges et il n’est pas sans conséquences.
1,8 million de Belges vivent seuls, soit 15 % de la population. A Bruxelles, on grimpe à 47,1% de ménages composés d’une seule personne quasi un ménage sur deux. Ces chiffres augmentent constamment. L’autre phénomène est lié au sentiment de solitude. Un tiers des Belges souffrent de solitude. Et cela ne concerne pas que les personnes âgées isolées, mais un peu tout le monde et surtout des personnes sans emploi, des malades de longue durée, des étudiants ou encore des parents solo.
La solitude aurait plus d’impact négatif que le tabac
Vivre seul ne pèse pas sur le moral de tous les Belges. Cela peut être un choix personnel. Même si on estime que pour 84% d’entre eux, c’est plutôt une conséquence des aléas de la vie. Et dans ces cas-là, subir la solitude a des impacts négatifs. Selon l’UGent, une personne qui se sent très seule à 22% de chances en moins d’être heureuse. En termes de santé, cela augmente le risque de maladie et même de décès prématuré. Les chercheurs estiment que la solitude a plus d’impact négatif que le tabac, la consommation d’alcool ou même l’obésité. C’est dire comme c’est une thématique interpellante.
Woluwe-Saint-Pierre a décidé de réagir
La commune a mis au point une charte qui vise à inclure beaucoup plus les personnes isolées. On constate trop souvent qu’être célibataire est discriminant. Voyager, aller au resto, réserver une chambre d’hôtel seul, ça coûte plus cher. La commune estime que la société est pensée pour les couples. Elle veut corriger ça.
Pour commencer, la commune va évaluer toutes ses politiques et une fois les résultats en main, elle promet des ajustements et de se fixer des objectifs. Woluwe saint pierre est la première commune belge à prendre cette problématique à bras le corps grâce à une charte bien concrète.
►Les explications d’Ameline Delvaux, en direct dans le 18h