Une installation d’art numérique à l’ambiance stellaire s’installe dans l’Atomium
Imaginée par l’artiste bruxellois Antoine Goldschmidt, cette création invite les spectateurs à un voyage visuel et sonore “au cœur du cosmos” – où la lumière des lasers et les sons se rencontrent pour une expérience immersive originale.
La nouvelle installation d’art numérique, “Echoes of Distant Lights”, campée au cœur de l’une des sphères de l’Atomium, sera ouverte au public dès mercredi. L’emblématique Atomium entend se tourner résolument vers la création numérique et consacre désormais à cette forme d’art technologique une sphère supplémentaire, en invitant des artistes à transformer cet espace avec des créations “monumentales et immersives”. Fondateur du studio MagicStreet, l’artiste Antoine Goldschmidt allie ici sa passion de la lumière à la richesse patrimoniale de l’Atomium. En harmonie avec la structure métallique de l’Atomium, son œuvre dialogue avec l’architecture intérieure du monument, soulignant et jouant avec les arêtes de la sphère, la transformant presque en “capsule stellaire”.
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Les faisceaux laser traversent une sculpture de verre suspendue, produisant des motifs organiques inspirés de paysages célestes – évoquant nébuleuses, galaxies et autres étoiles lointaines. “La lumière et le mouvement guident les visiteurs à travers une exploration poétique du temps et de l’univers, où chaque rayon semble être un écho de mondes disparus”, soulignent les organisateurs. À l’étage inférieur, des images d’objets célestes capturées par les télescopes Hubble et James Webb sont projetées sur des surfaces phosphorescentes. “L’image qui se dissipe lentement suggère la distance et le passage du temps, reliant ainsi le passé du cosmos au présent sur terre.”
L’installation est accompagnée d’une création sonore originale, composée par l’artiste et musicien bruxellois Ofer Smilansky. En complément, le public peut encore découvrir “Centrale”, installations du collectif Visual System – qui entend sublimer la sphère centrale de l’Atomium tout au long de l’année – ou encore “Restart”, une création numérique à découvrir jusqu’au 12 janvier 2025.
Belga
■ Reportage de Rémy Rucquoi, Loïc Bourlard et Corinne De Beul