Un travailleur flexi-job sur cinq est âgé de 65 ans ou plus : un chiffre en augmentation

Les personnes plus âgées sont de plus en plus nombreuses à opter pour un flexi-job, ressort-il d’une analyse réalisée par la société de ressources humaines sur la base des données de plus de 20.000 entreprises belges actives dans les secteurs dans lesquels les flexi-jobs sont autorisés.

Il y a un an, le gouvernement fédéral a étendu le système des flexi-jobs à d’autres secteurs que les secteurs traditionnels, tels que l’horeca et la distribution, où il était autorisé. Il est désormais aussi possible d’exercer un petit boulot dans des secteurs comme les pompes funèbres, la logistique, le tourisme, l’horticulture, etc.

L’enquête d’Acerta montre que l’élargissement du champ d’application est bien accueilli, singulièrement parmi les plus âgés.

Par rapport à l’année dernière, le nombre de travailleurs âgés de 55 à 64 ans ayant un petit boulot a ainsi augmenté de 12% et la hausse atteint même 27% dans la tranche d’âge des plus de 64 ans. Pas moins d’un travailleur flexi-job sur cinq est actuellement âgé de plus de 65 ans.

Le groupe le plus important de travailleurs flexi-job reste celui des 25-34 ans, avec une part de 27,9%, mais cela s’explique par le fait qu’ils constituent également le groupe le plus important de l’ensemble de la population des travailleurs, selon Arcerta.

Parmi les nouveaux secteurs dans lesquels les flexi-jobs sont autorisés depuis un an, les pompes funèbres se distinguent puisque cette forme d’emploi y concerne déjà plus d’un quart des collaborateurs (26,13%). Vient ensuite transport et la logistique, avec 8,37% de travailleurs flexi-job dans ce secteur.

Belga