Un trafic d’armes démantelé à Bruxelles grâce à un agent infiltré

Une dizaine de personnes sont actuellement jugées dans le cadre de cette filière démantelée à l’automne dernier grâce à un agent infiltré. Une information de La Libre.

Les armes venaient de Turquie, produites illégalement. Le parquet réclame entre trois à cinq ans de prison pour la dizaine de prévenus qui comparaissent devant le tribunal correctionnel de Bruxelles sous haute surveillance. Le jugement sera rendu le 18 juin.

Retour sur les faits. Au printemps 2024, un agent infiltré rejoint un groupe Telegram. Objectif : démanteler un réseau de trafiquants d’armes.

Un certain Marouane propose 40 fusils à pompe , 1 350 euros pièce ainsi que dix cartouches par fusil. Un autre homme, Karim, montre des photos : il lui reste 120 fusils… sur un lot de 340. Le deal se conclut entre deux agents infiltrant et les vendeurs : 54 000 euros, 40 fusils livrés un soir dans une rue d’Anderlecht.

Deux jours plus tard, l’agent infiltrant est à nouveau contacté pour des Kalachnikovs,  des fusils d’assaut, des grenades, des lance-roquettes. Une seconde transaction a lieu sur un parking d’autoroute d’Heverlee pour 47 fusils supplémentaires. Une autre livraison de 20 armes est programmée le 7 septembre dernier. C’est à ce moment que la police décide d’intervenir pour démanteler la filière sur base d’enquêtes de téléphonie.

L’affaire rappelle à quel point les armes circulent facilement et dangereusement, en plein cœur de l’Europe.

Les explications d’Anaïs Corbin dans Bonjour Bruxelles 

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