Un collectif de juristes bruxellois demande à la Ville de Bruxelles d’adopter Julian Assange

Julian Assange est toujours emprisonné à Londres depuis avril 2019, après avoir passé sept ans reclus à l’ambassade d’Equateur dans la capitale anglaise.

En janvier dernier, la justice britannique a refusé en première instance son extradition vers les Etats-Unis où il risque 175 ans de prison pour avoir rendu public des dizaines de documents confidentiels sur les activités diplomatiques et militaires américaines.

Les Etats-Unis ont fait appel de la décision britannique et demandent toujours son extradition.

Les choses évoluent aussi du côté belge et même bruxellois. Un collectif de juristes et militants exigent sa libération. Et pour se faire, il demande à la Ville de Bruxelles d’adopter le journaliste australien. Cette procédure pourrait permettre de faciliter les démarches en vue d’un éventuel accueil dans notre pays. Du moins, s’il venait à être libéré.

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Réseau “Villes Lumières”

La Ville de Bruxelles n’en est pas à sa première adoption du genre.

La commune fait en effet partie du réseau « Villes Lumières » d’Amnesty international. A travers ce réseau, une ville ou une commune peut adopter une ou plusieurs personnes en danger.

En janvier, le conseil communal de la Ville de Bruxelles avait ainsi donné son feu vert à l’unanimité en vue d’adopter Raïf Badawi et Loujain Al-Hatloul, emprisonnés en Arabie Saoudite.

■ Interview de Pascale Vieille, professeur de droit à l’UCLouvain et membre de Belgium4Assange, réalisée par Aurélie Vanwelde