Un bouton intelligent distribué aux cyclistes bruxellois pour signaler les endroits dangereux

Illustration picture shows the Car Free Sunday in the Brussels Capital region, Sunday 18 September 2016. In several cities and towns across Belgium a Sunday without cars or other motorized transport is organized. BELGA PHOTO NICOLAS MAETERLINCK

Quelque 540 cyclistes bruxellois ont reçu mercredi un “Pinger”, un bouton intelligent qui leur permet de signaler en temps réel les problèmes rencontrés sur leur itinéraire.

Le trafic cycliste a augmenté de 50% l’année dernière en Région bruxelloise”, a indiqué la secrétaire d’Etat à la Sécurité routière Bianca Debaets, à l’initiative du projet “Ping if you care” porté par l’asbl Mobiel 21 et Bike Citizen. Le nombre d’accidents impliquant des cyclistes est dans le même temps passé de 400 à 700. Si le nombre d’accidents enregistrés par cycliste est en baisse, nous ne pouvons pas nous réjouir. L’utilisation du Pinger s’avère être une manière simple et intelligente de savoir comment les cyclistes expérimentent le sécurité routière en Région bruxelloise.”

Concrètement, dès que le cycliste appuie sur le bouton, le lieu où l’usager se sent en insécurité est enregistré dans une base de données. A l’issue de son trajet, il peut se rendre sur le site internet dédié pour préciser la raison de son “Ping”. Ensuite, l’administration évalue le problème et renvoie vers l’autorité compétente le cas échéant. “L’objectif est également de définir une cartographie plus précise de l’usage du vélo dans la Région”, a ajouté la secrétaire d’Etat. “Ces informations sont importantes pour prendre les bonnes mesures par rapport aux aspects sur lesquels nous devons intervenir au niveau de la sécurité routière ou de la politique de répression.”

Dans une deuxième phase, 500 nouveaux “Pingers” seront distribués aux cyclistes volontaires. Un budget de 123.500 euros a été mobilisé pour ce projet. (Belga, photo Belga/Nicolas Maeterlinck)