Un an de prison de plus pour le “violeur en série” de l’ULB
Cette nouvelle condamnation s’ajoute à la peine de 12 ans de prison que le “violeur en série” avait écopé en 2020.
Ce mardi, le tribunal correctionnel de Bruxelles a prononcé une peine complémentaire d’un an de prison. Le tribunal l’a reconnu coupable d’un nouveau viol commis sur une étudiante, près d’un campus de l’Université libre de Bruxelles (ULB), la nuit du 28 au 29 septembre 2017. Le tribunal a notamment retenu les preuves ADN pour fonder la culpabilité du quadragénaire.
Le 28 septembre 2017, une jeune femme avait déposé plainte à la police, déclarant avoir été enlevée, séquestrée et violée la nuit précédente. Elle avait expliqué être sortie d’une soirée étudiante à la salle de fête Jefke, sur le campus de la Plaine de l’ULB à Ixelles, et être montée à bord du véhicule d’un homme qui s’était fait passer pour un chauffeur de taxi. Celui-ci l’avait agressée sexuellement, profitant de son état d’ébriété.
Faute d’indices suffisants, le parquet de Bruxelles avait classé cette plainte sans suite le 3 mai 2018. Ce n’est qu’en 2020, après une première condamnation de Yassine B. pour plusieurs faits de viol sur des étudiantes, que le lien a pu être fait entre l’homme et cette autre victime.
Le 30 juin 2020, Yassine B. a été condamné à 12 ans de prison, ainsi qu’à cinq ans de mise à disposition du tribunal de l’application des peines (TAP), pour quatre viols et quatre attentats à la pudeur, entre juillet 2016 et novembre 2019.
Belga – Photo – Belga/Laurie Dieffembacq
Les étudiantes participent ainsi à la quatrième grève nationale des femmes, organisée tout au long de cette journée de lutte pour les droits des femmes.
Depuis ce mardi matin, plusieurs étudiantes et travailleuses de l’Université Libre de Bruxelles (ULB) manifestent sur le campus du Solbosch pour dénoncer les violences sexuelles et violences sexistes contre les femmes. Elles souhaitent ainsi rejoindre les mouvements de grèves internationaux menés en cette date du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
Des piquets de grève ont été installés depuis 8h00 sur le campus, et se déplacent au fil des journées. Le sexisme ordinaire et quotidien à l’université et les conditions des étudiantes en stage sont notamment dénoncé par ces étudiantes, qui rappellent que le sexisme ne s’arrête pas aux portes de l’université.
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