La commune d’Uccle dépose un recours contre l’abattage des 100 arbres du bois de Calevoet
Le permis d’urbanisme délivré le 19 juin dernier par Urban permet l’abattage de 100 arbres, la construction d’un parking souterrain de 25 places et de 57 logements publics sur le bois de Calevoet, un espace naturel abritant des espèces protégées.
Alors que la Commune était déjà défavorable au projet en 2023, Uccle dénonce une contradiction avec les objectifs régionaux en matière de préservation de la nature et de lutte contre l’artificialisation des sols, notamment dans le cadre du Plan Régional Nature et du Plan de Développement Durable. Plus de 300 citoyens se sont également opposés au projet lors de l’enquête publique, et la mobilisation reste forte.
■ Interview de Jonathan Biermann (MR), échevin de l’Urbanisme au micro d’Emma Druelles
“Cet espace vert est le jardin et l’îlot de fraîcheur de ceux qui n’en ont pas. Sa bétonnisation impacterait considérablement la vie du quartier”, précise Boris Dilliès (MR), bourgmestre d’Uccle. Jonathan Biermann (MR), échevin de l’Urbanisme rappelle que les objectifs sociaux ne peuvent s’imposer au détriment de la cohérence environnementale des politiques publiques.
Face aux besoins en logements, la Commune affirme avoir soutenu d’autres projets à finalité sociale, notamment sur le site du parking Stalle et rue des Fidèles.
Le PS monte au créneau
Le PS ucclois, de son côté, dénonce une posture idéologique. “On est de nouveau face à une manipulation de l’information : le bois du Calevoet, une merveille de biodiversité ? C’est surtout un terrain acheté par la SLRB avec de l’argent public pour construire du logement social. On dirait surtout que quand il s’agit de construire du logement social, c’est compliqué pour la commune d’Uccle, quoi qu’ils en disent”, a réagi Éric Mercenier, président de la section locale.
Rédaction avec Belga





