Trois combattants belges en Syrie risquent 5 à 10 ans de prison

Le tribunal correctionnel de Bruxelles rendra ce vendredi son jugement à l’encontre de trois combattants belges partis en Syrie. Le trio avait rejoint le pays de Bachar al-Assad avec l’une des premières vagues de djihadistes belges et se trouve toujours là-bas. Au moins l’un d’entre eux, Hamsa Nmili, a été capturé et fait prisonnier en septembre 2017 par des combattants kurdes.

Hamsa Nmili, qui avait accordé une interview au journaliste de la VRT Rudi Vranckx en novembre 2018, est l’un des jeunes de Vilvorde radicalisé sous l’influence de Sharia4Belgium et parti en Syrie en juin 2013. Il y avait d’abord rejoint les djihadistes belges partis de Vilvorde, Bruxelles et Anvers en 2012, puis les rangs d’Ansar Al-Sharia, une coalition de milices djihadistes qui a tenté de conquérir la capitale Alep pour y instaurer la sharia. Il avait ensuite prêté allégeance à l’État islamique, avant d’être capturé par les Kurdes et détenu en Syrie. Le parquet fédéral le poursuit pour participation à des activités d’un groupe terroriste et a requis 5 ans de prison à son encontre.

Un autre prévenu, Ouhabi Mohssine, risque lui aussi 5 ans d’emprisonnement.
À l’encontre d’un troisième combattant, le parquet fédéral a requis 10 ans de prison. Azeddine Kbir Bounekoub avait déjà été condamné en 2015 à 15 ans de réclusion lors du procès de Sharia4Belgium. Le tribunal correctionnel d’Anvers avait alors estimé qu’il était en Syrie le bras droit de Houssien Elouassaki, djihadiste notoire de Vilvorde qui n’a pas survécu à la guerre.
Belga