STIB : le MR veut que les personnes coupables d’agression soient bannies des transports publics

Face aux statistiques d’agressions élevées à Bruxelles, présentées par la ministre de la Mobilité Elke Van Den Brandt (Groen), le MR réagit avec un plan d’action.

Interrogée au Parlement bruxellois ce lundi, Elke Van Den Brandt a expliqué qu’en 2018, près de 818 agressions (dont les 3/4 étaient verbales) ont été recensées envers le personnel de la STIB, soit plus de deux agressions par jour.

David Weystman, député bruxellois MR à l’origine de l’interpellation, s’est insurgé contre le fait que “le gouvernement n’ait pris aucune nouvelle mesure suite aux nouvelles agressions : ni mesures de prévention, ni d’accompagnement“. Un contrôleur a, en effet, été agressé récemment devant chez lui par un fraudeur verbalisé, ayant obtenu son adresse.

Suite à l’interpellation, le député libéral a proposé plusieurs solutions, dont le bannissement des transports publics des personnes reconnues coupables d’agression. Une mesure qui viendrait compléter celle en vigueur contre le harcèlement. “Lors de la précédente législature, nous avons voté à l’unanimité une motion concernant le harcèlement dans les transports en commun dans laquelle nous avions signifié que les harceleurs identifiés devraient être bannis des transports en commun pour une certaine durée. Nous demandons la même chose pour les agresseurs d’agents. Il n’est pas normal qu’une personne tabasse un agent le lundi et puisse reprendre les transports en commun tranquillement le mardi“, a déclaré David Weytsman, cité par nos confrères de la DH.

Outre cette interdiction, les libéraux bruxellois appellent également à l’anonymisation des agents sur les amendes, ainsi que l’augmentation des moyens afin de renforcer les équipes et des sanctions plus strictes.

Arnaud Bruckner – Photo : Belga / Paul-Henri Verlooy

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16 décembre 2019 - 18h05
Modifié le 16 décembre 2019 - 18h05