La scène urbaine féminine s’expose avec l’ouverture du festival La Belle Hip Hop 2018

La seconde édition de La Belle Hip Hop s’ouvre jeudi sur une conférence-débat à la Villa Empain de Bruxelles. Ce festival de musique urbaine entend mettre les artistes hip hop féminines sur le devant de la scène en cette journée dédiée aux femmes, revendiquent les organisateurs.

Huit jours, huit pays, huit lieux de la capitale : le festival qui mêle danse, rap et graffitis a choisi son chiffre fétiche. Sur l’affiche 100% féminine se côtoient tous azimuts des artistes venues de France, des États-Unis, du Royaume-Unis, du Maroc, de la Turquie, d’Inde, du Liban et du Japon, sans oublier les interprètes belges.

► L’une des artistes du festival était ce 7 mars dans M, le Mag de la rédac’

Briser les stéréotypes

Les organisateurs désirent “briser les stéréotypes” qui collent encore aux arts urbains. “Il y a de plus en plus d’artistes féminines hip hop en Belgique, ce qui est encourageant“, s’enthousiasment-ils. “Quand on parle de hip hop, les gens pensent très vite que c’est un milieu d’hommes, pas toujours sûr. Avec ce projet, nous désirons faire évoluer les mentalités et véhiculer un message de respect et d’unité dans la diversité.” La première édition avait, entre autres activités, rempli la salle de la Rotonde, au Botanique. L

e concert international à l’Orangerie se jouera à guichet fermé cette année encore. Un jury international distinguera finalement trois artistes. Il est composé de la danseuse belge Malika Benjelloun et des Bgirls (danseuses de hip hop) britannique Roxy et américaine Rokafella.

Belga