Saint-Josse: le BUC Rugby dénonce une hausse jugée “insensée” des tarifs communaux
Le BUC Rugby Saint-Josse a organisé mercredi en fin de journée un rassemblement symbolique devant le stade communal pour protester contre les nouveaux tarifs imposés aux clubs sportifs pour l’usage des installations. Le club n’a pas utilisé le terrain, estimant que les conditions d’accès fixées par la commune de Saint-Josse-ten-Noode rendent la pratique “injuste et inaccessible”.
Selon son président, David Almer, le club a été informé le 5 décembre qu’à partir du 10 décembre les montants facturés allaient fortement augmenter. “On va passer de 811,50 euros de location annuelle à entre 24.000 et 40.000 euros. C’est de la folie”, a-t-il expliqué.
Le BUC a décidé de marquer le coup en suspendant l’entraînement de mercredi soir. “On a évidemment écrit à la commune pour leur dire que nous refusions cette augmentation. Notre stratégie est de forcer le dialogue. Nous sommes bien conscients que 811 euros, c’est peu, et nous sommes prêts à revoir le prix, mais il faut que cela reste raisonnable pour des clubs comme le nôtre”, a indiqué David Almer, ajoutant avoir consulté un avocat dans la matinée. “Mais nous espérons une solution par le dialogue”.
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Le chef de file PS local, Philippe Boïketé, a dénoncé une “fuite en avant budgétaire”. Selon lui, “le bourgmestre Emir Kir se précipite et a fait voter un budget qui ne correspond pas à la réalité pour se débarrasser au plus vite de la tutelle financière régionale”. Le socialiste estime que l’objectif affiché d’un retour à l’équilibre en 2026-2027 “ne sera pas réalisable”.
“Le bourgmestre prend de mauvaises décisions qui ne seront pas tenables”, ajoute-t-il. “On le voit ici avec l’instauration de tarifs exorbitants pour les clubs sportifs comme on l’a vu avec la suppression sans concertation de la prime de fin d’année du personnel ou encore celle des chèques-repas.”





