Revaloriser les métiers de la Défense pour attirer tous les profils

Avant 2030, la Défense devra recruter 10.000 personnes pour combler les départs à la retraite. Seulement, le métier de militaire ne fait plus rêver et pour le SLFP Défense, il est important de le revaloriser.

Dans une carte blanche, le SLFP Défense fait part de son énervement par rapport aux promesses qui sont faites par tous les partis de la majorité mais qui ne sont pas tenues. Un accord avait pourtant été trouvé d’abord avec Philippe Goffin (MR) puis avec la ministre actuelle, Ludivine Dedonder (PS), pour mettre en place le plan POP (People our Priority).

“Ce plan doit permettre de revaloriser les métiers de la Défense, explique le président du SLFP Défense, Dimitry Modaert. Nous avons un accord et nous attendons simplement un go. L’état psychologique des troupe n’est pas au beau fixe. Les militaires sont fatigués. Or, il faut être stable pour pouvoir partir à l’étranger effectuer des missions ou même à l’intérieur de notre pays.”

Selon le syndicat, la réforme ne coûterait pas d’argent, en tout cas pas pour la Défense mais il est vrai que le nombre de pensionnés va croître de manière importante dans les prochaines années. Pour maintenir le contingent à 25.000 personnes, il faudra recruter 10.000 personnes, tout secteur confondu. Seulement, avec la concurrence du privé, certains métiers techniques ne sont plus attractifs.

■ Interview de Dimitry Modaert, président du SLFP Défense, par Vanessa Lhuillier