Recherche d’emploi, rappel de dettes, etc. : découvrez ce qui change dès ce vendredi 1er septembre
Le 1er septembre est souvent synonyme de changements et de nouveautés.
Dès aujourd’hui, plusieurs changements entrent en vigueur. Les voici :
Les peines de prison inférieures à deux ans seront exécutées
À partir de septembre, les peines de six mois à deux ans de prison seront également exécutées avec l’entrée en vigueur de la dernière phase de la réforme du ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open VLD).
Pendant plusieurs années, les peines de prison allant jusqu’à trois ans n’étaient que rarement exécutées en raison du manque de place dans les établissements pénitentiaires. Elles ont notamment été remplacées par une surveillance électronique.
Selon le ministre Van Quickenborne, cette “impunité” est cependant l’une des raisons du taux de récidive élevé et donc aussi de la surpopulation carcérale. Il a donc progressivement réintroduit l’exécution effective des peines plus courtes ces dernières années, même si la réforme a pris du retard.
Depuis septembre dernier, les peines de prison comprises entre deux et trois ans sont exécutées, et ce sera également le cas pour les peines inférieures à deux ans à partir du 1er septembre 2023. Le ministre souhaite par ailleurs abolir les peines de moins de six mois, a-t-il déclaré au début de la législature.
Pour l’exécution de ces peines, la Justice a ouvert de nouveaux centres de détention, de plus petite taille et avec un niveau de sécurité inférieur, où les détenus sont accompagnés pour leur réinsertion dans la société. Les nouvelles prisons de Haren et de Termonde ont également ouvert leurs portes.
Le premier rappel d’une dette désormais gratuit
À partir du 1er septembre, le premier rappel d’une dette sera gratuit. Concrètement, à la réception du premier rappel, le consommateur disposera de 14 jours pour rembourser sa dette, sans qu’aucun frais supplémentaire ne lui soit facturé.
Jusqu’ici, une petite dette pouvait rapidement se transformer en une dépense importante, avec l’ajout de frais de courriers de rappel, de huissiers, d’agences de recouvrement ou encore d’avocats.
À compter du 1er septembre, le premier rappel sera gratuit et devra préciser les éventuels frais supplémentaires en cas de retard de paiement. Ces frais seront dorénavant plafonnés.
Ainsi, pour les dettes inférieures à 150 euros, un maximum de 20 euros pourra être ajouté. Si les dettes sont supérieures à 150 euros mais inférieures à 500 euros, un plafond de 30 euros plus dix pour cent du montant dû s’appliquera.
Ce plafond passera à 65 euros majorés de 5 % du montant dû sur la tranche supérieure à 500 euros avec un maximum de 2.000 euros si le montant restant dû est supérieur à 500 euros.
Enfin, les avocats et huissiers chargés du recouvrement seront placés sous la tutelle du SPF Économie, comme c’est déjà le cas pour les agences de recouvrement.
La mesure s’appliquera aux contrats conclus à partir du 1er septembre.
Le bilan de compétences obligatoire pour les jeunes chercheurs d’emploi à Bruxelles
Le 1er septembre aura des airs de rentrée scolaire pour les demandeurs d’emploi bruxellois de moins de trente ans puisqu’à partir de cette date, ils seront systématiquement évalués sur leurs compétences professionnelles, linguistiques et numériques.
Ce bilan de compétences sera assorti d’un parcours vers l’emploi passant par des stages en entreprise et/ou une formation. L’objectif est de vérifier l’adéquation des compétences des Bruxellois et Bruxelloises au regard des besoins du marché du travail.
📣 C’est le jour-J !! @ActirisBrussels actionne le dispositif bilan de compétences systématique pour les chercheurs d’emploi bruxellois.
Rentrée oblige, Actiris commence avec les jeunes de 18 à 30 ans. Très vite, il sera mis en place pour les chercheurs d’emploi de longue durée.… pic.twitter.com/iKIGsBuNoH— Bernard Clerfayt (@BernardClerfayt) September 1, 2023
La mesure sera, dans un premier temps, déployée pour les jeunes entre 18 et 30 ans nouvellement inscrits auprès d’Actiris. À terme, le bilan de compétences devrait être élargi à tous les chercheurs d’emploi de la capitale, a expliqué à Belga l’Office bruxellois de l’emploi.
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Des gobelets réutilisables désormais obligatoires lors des événements en Wallonie
À partir du 1er septembre prochain, il sera interdit d’utiliser des gobelets en plastique à usage unique en Wallonie lors d’événements culturels, récréatifs, sportifs, folkloriques ou de loisirs, que ceux-ci se déroulent en extérieur ou en intérieur, a annoncé la ministre wallonne de l’Environnement, Céline Tellier.
La mesure – qui fait partie du nouveau décret régional relatif aux déchets, à la circularité des matières et à la propreté publique – a été votée en mars dernier par le Parlement de Wallonie.
Concrètement, l’interdiction s’applique aux commerçants, qu’ils soient ambulants ou non, se situant à l’intérieur d’une zone événement. Elle vise par exemple les cinémas, les spectacles, les expositions, les festivals, les kermesses, les compétitions sportives, etc.
“L’objectif de cette mesure est de réduire la masse de déchets générée par les récipients en plastique lors de ces événements, mais aussi de diminuer la malpropreté publique et la pollution de manière générale“, fait valoir la ministre écologiste. Celle-ci souligne que la mesure vient compléter l’interdiction, en vigueur depuis janvier 2023, de mise sur le marché belge de gobelets en plastique jetables.
Une période de tolérance est toutefois appliquée cette année pour les fêtes de Wallonie (qui se dérouleront du 15 au 18 septembre), les récipients de petite taille (réutilisables) nécessaires pour servir le péket n’étant pas encore suffisamment disponibles sur le marché.
Cette mesure était déjà d’application dans la Ville de Bruxelles depuis le 1er juillet 2019.
Un meilleur remboursement des soins bucco-dentaires
Dans ce cadre, les visites chez le dentiste seront désormais gratuites pour tous les jeunes jusqu’à l’âge de 19 ans. Depuis 2009, la gratuité était d’application jusqu’à 18 ans.
Par ailleurs, l’examen buccal parodontal sera désormais remboursé jusqu’au 60e anniversaire, au lieu du 55e. Enfin, la limite d’âge pour le remboursement de l’examen buccal annuel est complètement supprimée. Jusqu’à présent, il n’y avait plus de remboursement à partir de 80 ans. À partir de 19 ans, il faut néanmoins payer le ticket modérateur.
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Belga – Photo : Belga / Thierry Roge
■ Explications d’Emilie Vanhemelen dans le 12h30