Quiet.Brussels : un plan de lutte contre le bruit à Bruxelles

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Le gouvernement bruxellois a donné jeudi son feu vert à l’avant-projet de plan actualisé de prévention et de lutte contre le bruit et les vibrations en milieu urbain. Le dernier du genre remonte à 2009. Baptisé “Quiet.Brussels”, ce plan déposé par la ministre de l’Environnement Céline Fremault (cdH), s’articule autour de 3 visions, de 9 thèmes ou axes d’actions, eux-mêmes déclinés en 45 mesures couvrant l’ensemble des secteurs et des thèmes liés au bruit à Bruxelles.

Les trois axes du plan, qui s’inscrit dans le cadre de la directive européenne relative à l’évaluation et à la gestion du bruit dans l’environnement, visent à réduire les effets du bruit sur la santé; à permettre à chacun d’avoir accès au calme; et à maintenir l’attractivité de la ville.

Les principaux axes d’action dans lesquelles s’inscrivent les 45 mesures ont notamment trait à la modération des transports motorisés (4 mesures); à l’aménagement des voiries (5 mesures); à la gestion des transports publics (2 mesures); à l’encadrement du bruit des avions (5 mesures dont le respect de l’arrêté bruit des avions); et à la réalisation de zones de confort acoustique (6 mesures). Il est aussi question d’assurer le confort acoustique des bâtiments (9 mesures); de conscientiser les citoyens (3 mesures); d’accompagner les entreprises (5 mesures) et d’intégrer les équipements collectifs et de loisir (6 mesures).

Le bruit y est analysé comme une conséquence du dynamisme des activités liées à l’ensemble des grandes agglomérations urbaines et de la forte densité d’infrastructures de transport. Mais le plan vise à rendre ce dynamisme compatible avec la qualité de vie de plus d’un million d’habitants qui vivent dans la capitale.

Selon l’enquête de perception menée en 2017 auprès de 700 Bruxellois, le trafic routier, le trafic aérien et les sirènes des véhicules d’urgence constituent le top 3 des sources de bruit qui gênent le plus les habitants de la Région de Bruxelles-Capitale.

Près de la moitié des Bruxellois ressentent les effets du bruit sur leur santé. Dans 68% des cas, ceux-ci se traduisent par des troubles du sommeil. L’avant-projet de plan doit à présent faire l’objet d’une consultation du public, des communes et des autres Régions dans le cadre d’une enquête publique de deux mois.

Il sera également soumis aux Conseil de l’Environnement, économique et social et à la commission régionale de la Mobilité. Quiet.brussels devrait être adopté définitivement par le gouvernement bruxellois au début de l’année prochaine, après la prise en compte des remarques transmises durant la phase de consultation.

Belga