Quentin Libotte, plus jeune candidat PS à Bruxelles : ” Pour aider les enfants pauvres, on doit d’abord aider les parents”
Ce jeudi, BX1 lance une série d’interviews sur les plus jeunes candidats des six partis politiques traditionnels qui se présentent aux élections du 9 juin. Dans Bonjour Bruxelles, Fabrice Grosfilley reçoit comme premier jeune candidat Quentin Libotte (PS), 24 ans, 7ème candidat à la Chambre pour la liste bruxelloise.
“Je viens d’une famille qui n’est pas du tout en politique. C’est un peu une passion qui m’a pris quand j’étais jeune. J’ai toujours voulu m’engager, déjà quand j’étais étudiant“, explique Quentin Libotte, plus jeune candidat en Région bruxelloise pour le PS.
Aujourd’hui, le candidat travaille au cabinet de la ministre fédérale Karine Lalieux, où il suit les questions de précarité et d’inclusion sociale. A Bruxelles, quatre enfants sur dix vivent dans une famille sous le seuil de pauvreté. Est-ce un échec du monde politique ? “Ce n’est pas un échec, c’est une responsabilité collective. Les chiffres sont inquiétants, mais je ne suis pas de ceux qui se résignent, qui disent “c’est comme ça, tant pis, on ne peut rien y faire”. Ce sont surtout des matières données aux entités fédérées – communautés et régions. Le fédéral, où je travaille, a pris sa part de responsabilité. Il n’y a pas d’enfants pauvres, il y a des parents pauvres. Pour aider les enfants, on doit aider les parents en revalorisant l’inclusion sociale, augmentant les salaires… on doit agir à tous les niveaux de pouvoir. Investir dans l’enfance, ce n’est pas un coût. C’est un investissement dans la société pour casser ce cercle de la transmission de la pauvreté.”
Rédaction