Quelles conséquences pour le secteur hôspitalier après la cyberattaque du CHU Saint-Pierre ?

La cyberattaque du réseau IRIS a des conséquences pour les hôpitaux. 

Ce samedi, l’hôpital Saint-Pierre a été la victime d’une cyberattaque de leur système informatique. Ce qui a engendré la fermeture provisoire de l’établissement de soins. Du coup, le papier a refait son apparition du côté du LHUB, le laboratoire hospitalier universitaire de Bruxelles. Il s’occupe de tous les prélèvements de l’hôpital Brugmann et du réseau Iris. Depuis samedi, les ordinateurs sont déconnectés du serveur et le papier a fait son retour dans le laboratoire.

L’objectif est de ne prendre aucun risque. Les envois sont donc effectués de façon manuscrite. “Les résultats sortent directement de la machine et sont protocolés comme cela. Ensuite, ils sont acheminés dans les unités de soin via des tubes.”  Problème : cette cyberattaque touche d’autres secteurs des hôpitaux. Comme les plateaux repas par exemple. Mais, Caroline Franckx, la directrice du CHU Bruxelles, a surtout tenu à rassurer les patients. “Ce qui est vraiment important est qu’on assure la même qualité des soins avec la même sécurité.” 

Tant que le CHU n’a pas éloigné toute menace informatique, les différents services devront continuer à fonctionner sans ordinateur.

■ Un reportage de M-N. Dinant et N. Scheenaerts, avec H. Moriamé.

 

BX1
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Plus d'informations sur nos mentions légales