Proximus : la CSC approuve le plan de restructuration, “une énorme déception” pour la CGSP

Le syndicat chrétien a approuvé lundi le plan de transformation annoncé chez Proximus.

Une majorité des deux tiers a dès lors pu être atteinte au sein de la commission paritaire et l’accord social conclu.

Le conseil d’administration de Proximus a décidé fin novembre de lancer un plan de transformation qui prévoit finalement la suppression de 1.300 emplois, contre 1.900 initialement.

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Le syndicat libéral CGSLB avait approuvé le plan de transformation la semaine dernière, contrairement à la CSC-Transcom et à la CGSP.

Un dernier recours pour la CGSP-Transcom

Du côté de la CGSP, c’est une “énorme déception“, nous avoue Laurent Malengreau, le vice-président de la CSGP-Transcom. “C’est un plan qu’un syndicat ne devrait normalement pas accepter au vu des conséquences de ce plan de restructuration.” Maintenant que la CSC a dit oui, le plan passe à la commission paritaire mais il reste un dernier recours qui est le protocole de non-accord. “Nous sommes en train de l’analyser afin de le remettre dans les cinq jours“, précise Laurent Malengreau. La CGSP doit lister les points qui sont inacceptables à leurs yeux et les déposer auprès de Proximus. “A ce moment-là, une consultation sera entamée afin de voir si c’est possible de répondre à nos points ou pas.”

Des actions sont-elles prévues? “Je ne vois pas ce que des actions peuvent apporter pour le moment. Le plan peut être abordé dans un premier temps par la communication”, réagit le vice-président CSGP-Transcom. Un bureau fédéral se réunit mercredi. “Nous verrons donc avec tous nos responsables des régionales quelle attitude adopter par rapport à la problématique“, conclut-il.

Belga