Proximus: “C’est dur à dire, mais ce chiffre de 1900 emplois menacés n’est pas une surprise”

Coup de tonnerre dans le secteur de l’emploi: selon Kris Peeters, ministre fédéral de l’Emploi, Proximus prévoirait 1900 licenciements. L’entreprise n’a pas encore annoncé officiellement ces chiffres aux syndicats.

Proximus ne peut pas réagir pour le moment aux déclarations du ministre fédéral de l’Emploi Kris Peeters sur des licenciements et embauches à venir au sein de l’opérateur télécom dans le cadre d’un plan de transformation, a indiqué mercredi midi un porte-parole. L’entreprise renvoie une nouvelle fois à la communication qui est prévue jeudi matin avant l’ouverture de la Bourse de Bruxelles. D’ici là, la cotation de l’action y restera suspendue.

A l’issue d’une réunion en présence de la CEO de Proximus Dominique Leroy et du Premier ministre Charles Michel, Kris Peeters a annoncé qu’il était question de 1.900 licenciements et de 1.250 embauches dans le cadre du plan de transformation de l’entreprise. Ces chiffres ne sont toutefois “pas définitifs” et le gouvernement attend davantage de précisions dans les heures à venir.

Sur le plateau de #M, Sabine Ringelheim est revenue sur cet événement d’actualité avec ses invités. “C’est dur à dire, mais ce chiffre de 1900 emplois menacés n’est pas une surprise“, affirme Bruno Wattenbergh, expert en économie. “Tout d’abord, parce que Belgacom-Proximus a déjà énormément licencié. (…) On sait que comparativement à ses trois concurrents belges – qui sont Orange, Voo et Telenet – Belgacom/Proximus était surstaffé. On savait qu’il y avait un programme pour les prépensionnés et pour licencier des travailleurs, ce programme était en cours. Là, il y a une accélération, parce que l’entreprise veut se transformer encore plus rapidement. Et elle veut le faire parce que ses bénéfices ont été divisés en deux depuis 2010. Et qu’elle doit le faire alors qu’elle a encore des ressources financières.

  • Voir l’intégralité de l’émission consacrée à Proximus ci-dessus