Procès des attentats de Bruxelles : les fouilles à nu avec génuflexion effectuées sur les accusés jugées illégales

Cela fait plusieurs semaines que les fouilles à nu avec génuflexion sont contestées par les accusés.

La police belge va devoir cesser les fouilles à nu intégrales avec génuflexion sur les accusés du procès des attentats à Bruxelles. C’est la cour d’appel de Bruxelles qui a ordonné cette décision, selon l’AFP qui explique s’être procurée une copie de l’arrêt.

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Depuis décembre, la question des fouilles pollue les débats et le procès liés aux attentats jihadistes de 2016. Pour protester contre ces pratiques, Salah Abdeslam avait refusé de comparaître pendant le procès. De son côté, l’État belge avait justifié ces fouilles par des questions de sécurité. Fin décembre, il avait d’ailleurs fait appel d’une première décision défavorable.

“On espère que ce procès pourra se poursuivre sereinement”

Face à cette décision, la défense des accusés a réagi. “On espère que ce procès pourra se poursuivre sereinement”, a notamment confié Me Delphine Paci, l’avocate de Salah Abdeslam, au nom de ses confrères.

Lundi après midi, la présidente de la cour d’assises a prévenu qu’elle ne déposerait et n’exigerait plus, à partir de mardi, les décisions individuelles qui justifiaient jusqu’ici lesdites fouilles. Me Paci n’a que très moyennement apprécié cette interprétation. “L’arrêt va encore plus loin que l’ordonnance. Les génuflexions sont interdites, illégales et doivent s’arrêter. On espère qu’on aura pas de mauvaise surprise demain.”

■ Reportage de Camille Tang Quynh et Camille Dequeker avec Séverine Rondeau