Le prix des appartements en hausse dans la capitale en 2017 (carte interactive)

Le prix médian d’un appartement s’élève à 205.000 euros dans la capitale.

Le marché immobilier en Région bruxelloise est resté relativement stable en 2017. Après une forte augmentation (+8,6%) en 2016, l’activité immobilière a décru de 0,2% l’an dernier, ressort-il mardi de l’analyse des notaires de la capitale. Le prix médian des habitations de la Région s’est quelque peu tassé (-0,5%), tandis que celui des appartements a connu une hausse de 3%.

En 2017, le prix médian d’une maison en Région de Bruxelles-Capitale s’élevait à 375.000 euros. Un prix supérieur de 70% à la médiane nationale de 200.000 euros et de 134% à la médiane wallonne de 160.000 euros. Comme chaque année, ce sont les prix des habitations des communes situées au sud de la Région qui poussent la médiane, Woluwe-Saint-Pierre et Ixelles en tête. Dans ces deux communes, les prix médians des maisons sont respectivement de 550.000 et 537.500 euros, ce qui en fait les entités les plus chères de Belgique.

 

Forte augmentation du prix des appartements à Anderlecht et Koekelberg

La différence de prix est moins marquée entre Bruxelles et le reste du pays en ce qui concerne le prix médian d’un appartement. Il s’élevait en 2017 à 205.000 euros dans la capitale, soit 8% au-delà la médiane nationale. De même que pour les maisons, les communes du sud de la Région tirent la médiane à la hausse. Mais l’an dernier, les prix des appartements situés dans les communes au nord du canal ont connu d’importantes augmentations. Le prix médian d’un appartement à Anderlecht a par exemple augmenté de 11,7% (155.000 euros), de 15,1% à Koekelberg (175.000) et de 7,3% à Ganshoren (161.000).

Ces hausses peuvent s’expliquer par le montant de l’abattement des droits d’enregistrement porté à 175.000 euros. Ce changement, intervenu en janvier 2017, permet de diminuer les frais d’achat de près de 22.000 euros pour les acheteurs n’étant pas déjà propriétaire, ou ne l’étant plus. “Beaucoup de jeunes ménages ont dès lors eu accès à l’immobilier“, estime la notaire Me Justine Desmedt. “Ces jeunes ménages se sont plus dirigés vers les appartements que vers les maisons.” Et la demande accrue a engendré une logique hausse des prix.

Belga, photo Belga

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20 février 2018 - 14h12
Modifié le 20 février 2018 - 14h13