Près de 2.000 Ukrainiens à nouveau enregistrés jeudi au centre du Heysel
L’Office des étrangers a enregistré 1.932 Ukrainiens jeudi au centre du Heysel, a indiqué vendredi sa porte-parole Dominique Ernould. Depuis l’ouverture du site lundi matin, 7.282 personnes ont reçu une attestation de protection temporaire.
À ce nombre s’ajoutent les 6.050 Ukrainiens enregistrés à l’ancien centre Bordet. Ils ont fait l’objet d’un enregistrement plus rapide et certains n’ont pas reçu leur attestation. Il est possible que ces derniers soient reconvoqués pour la récupérer.
La capacité d’enregistrement ne cesse de croître. Le nombre de guichets devrait passer de 42 à 66 dans les prochains jours, ce qui devrait permettre de dépasser les 3.000 enregistrements par jour. Un système de prise de rendez-vous en ligne sera par ailleurs mis en place dès la semaine prochaine afin de réduire les files d’attente. Fedasil a fourni un accueil à 307 personnes lundi pour un total d’environ 3.250 depuis le début des inscriptions le 4 mars dernier. Le nombre de places proposées, initiatives publiques et privées confondues, dépassait dimanche dernier 22.500.
“L’enjeu sera d’installer de manière durable les réfugiés“
“La semaine passée, on tournait autour de 30% des inscrits en demande de logement et ces derniers jours on est descendu à 20-25%“, a commenté Benoit Mansy, le porte-parole de l’instance fédérale responsable de l’accueil des demandeurs d’asile. “On peut imaginer que la grande majorité des exilés ukrainiens qui ont choisi de venir en Belgique l’ont fait parce qu’ils avaient déjà un point d’attache dans le pays, de la famille ou un réseau de connaissances. L’enjeu sera d’installer de manière durable les réfugiés“.
Les personnes qui sont enregistrées en fin de journée et qui ne peuvent pas être transférées dans la foulée vers les hébergements gérés par les communes (collectifs et chez des particuliers) sont temporairement logées dans le centre d’urgence de Fedasil, l’ancien centre de soins ‘Home Sebrechts’, situé avenue François Sebrechts à Molenbeek-Saint-Jean, et dans le nouveau centre géré par la Croix-Rouge, qui a ouvert mercredi à Woluwe-Saint-Lambert. Benoit Mansy explique qu’il s’agit d’une démarche anticipative : “L’occupation n’est pas élevée dans ces deux centres, mais on doit pouvoir garantir l’accueil des réfugiés si les flux viennent à augmenter“.
Belga, image Belga