Policier tué à Schaerbeek : les syndicats quittent la séance à la Chambre, signe de “rupture de confiance”

Police Illustration Policier - Belga Jasper Jacobs

Les représentants des syndicats de policiers du SLFP, du SNPS, de la CSC et de la CGSP ont quitté mardi la séance conjointe des commissions de la Justice et de l’Intérieur qui tenaient des auditions relatives au meurtre d’un policier commis l’an passé à Schaerbeek. Ils ont dénoncé de la sorte une rupture de la confiance avec le monde politique en raison de la non exécution d’un accord conclu avec le gouvernement fédéral.

Nous avons exprimé le fait que la rupture de confiance avec le monde politique était totale, non seulement à l’égard de l’exécutif qui n’a pas tenu sa parole, mais aussi à l’égard du monde politique dans son ensemble. Car c’est tout pouvoir confondu que des initiatives doivent être prises pour restaurer la confiance”, a expliqué le président du SLFP-Police, Vincent Gilles.

Dans le cadre de ses travaux budgétaires en octobre, le gouvernement a décidé de reporter la mise en oeuvre d’un accord sectoriel conclu avec les syndicats de policiers, qui prévoit notamment une revalorisation sociale. Depuis lors, ceux-ci ont mené plusieurs actions contre ce qu’ils qualifient d’un non respect de l’accord.

La revalorisation salariale, ce n’est pas simplement de l’argent en plus pour nos collègues. C’est aussi une condition pour rendre le service policier plus attractif, et faire en sorte que le service rendu à la population soit digne de ce nom“, a ajouté le syndicaliste.

► Notre dossier sur le policier tué à Schaerbeek 

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