La police bruxelloise disposera de 60 vélos supplémentaires

La capacité de la police bruxelloise à intervenir plus efficacement dans les quartiers, dans les zones piétonnes, sur les pistes cyclables et sur les espaces réservés aux transports en commun va augmenter dans la capitale. C’est du moins l’objectif de la secrétaire d’Etat à la Sécurité routière Bianca Debaets qui a annoncé jeudi sa décision d’octroyer à cet effet une subvention d’1,2 million d’euros aux six zones de police de la Région bruxelloise.

Cela leur permettra d’acquérir du matériel de contrôle et des vélos, ainsi que des équipements nécessaires pour les brigades cyclistes. Au total, 60 vélos seront achetés tout comme des équipements complémentaires (éclairages, vestes et autre matériel d’hiver et d’été, zones de stationnement et de recharge pour les vélos électriques, etc.). Selon Bianca Debaets (CD&V), au-delà de l’acquisition de radars modernes indispensables pour les contrôles de vitesse, la Région bruxelloise veut aussi soutenir les zones de police dans leur travail de terrain pour améliorer la sécurité routière des citoyens, en particulier celle des usagers faibles. Elle entend aussi augmenter la lutte contre les incivilités qui provoquent des situations dangereuses ou qui gênent la fluidité du trafic.

“Grâce à ce nouveau subside, les six zones de police vont pouvoir augmenter le nombre d’agents de police qui circulent à vélo. Dans des situations précises, ces agents sont certainement plus efficaces car ils peuvent plus facilement intervenir pour des infractions qui sont tout aussi inacceptables que des excès de vitesse. Stationner sur une piste cyclable ou occuper la bande réservée à un autobus, par exemple, sont des comportements inciviques et dangereux qui doivent être verbalisés”, a commenté la secrétaire d’Etat. Toujours d’après Mme Debaets, le nombre de PV émis par les brigades cyclistes est en hausse constante ces dernières années: plus de 40.000 pour la seule zone de police de Bruxelles-Ixelles en 2017.

Les subsides sont accordés par la secrétaire d’État sur base de moyens provenant du Fonds bruxellois de la sécurité routière, qui est alimenté par le paiement des amendes pour infraction de roulage. En trois ans, cela représente, selon Bianca Debaets, un total de 4,4 millions d’euros.

Belga/crédit:VER

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22 novembre 2018 - 16h50
Modifié le 22 novembre 2018 - 16h50