Plusieurs communes interdisent les pétards et feux d’artifice pour les fêtes

Les trois bourgmestres de la zone de police de Bruxelles-Midi (Anderlecht, Saint-Gilles et Forest) ont annoncé jeudi avoir décidé de manière concertée d’interdire avec effet immédiat la vente, la possession et l’utilisation de pétards et de feux d’artifice jusqu’au 6 février prochain.

Cette mesure vise en premier lieu à garantir la sûreté, la tranquillité et la propreté dans les quartiers durant la période des fêtes ainsi qu’à éviter des dégâts susceptibles d’être causés par l’utilisation de ce type de matériel. Elle tend également à empêcher que des personnes ne soient blessées, des utilisateurs comme des tiers. “Ces pétards et feux d’artifice sont source de nombreuses nuisances pour les habitants sans compter que leurs utilisateurs risquent des mutilations graves“, souligne Charles Picqué, bourgmestre de Saint-Gilles et président du Collège de police. “Cela s’est déjà passé précédemment”.  Avec le bourgmestre d’Anderlecht Fabrice Cumps et la bourgmestre faisant fonction de Forest de Forest Mariam El Hamidine, il a en conséquence demandé à la police de porter cette année une attention particulière à cette problématique.  Le cabinet de Charles Picqué fait aussi mention de tirs de feux d’artifice sur un commissariat d’Anderlecht la semaine dernière, incident qui a participé à motiver cette décision.

Les feux d’artifice visent de plus en plus la police

Depuis quelque temps, des feux d’artifice sont aussi tirés contre des forces de police lors de manifestations à Bruxelles. Dimanche, la police de Bruxelles-Ixelles a saisi des dizaines de feux d’artifices et pétards sur des personnes qui se rendaient à la manifestation contre l’obligation vaccinale et le Covid Safe Ticket. Nouveauté de ces ordonnances des communes, ce n’est pas seulement la mauvaise utilisation hors du cadre privé ou pour des spectacles qui est sanctionnée, mais également la vente dans les commerces. Toute infraction pourra être sanctionnée par une amende comprise entre 175 et 350 euros, par la saisie du matériel et par l’éventuelle fermeture temporaire de l’établissement. L’année dernière, la police de Bruxelles-Ouest (Molenbeek-Saint-Jean, Jette, Ganshoren, Berchem-Sainte-Agathe et Koekelberg) avait découvert un trafic illégal de feux d’artifice via l’application Snapchat. Elle avait dans le cadre de cette enquête saisi, durant le mois de décembre, 220 kg de feux d’artifice dans des entrepôts. Plusieurs suspects avaient alors été inculpés

Belga

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16 décembre 2021 - 14h54
Modifié le 16 décembre 2021 - 14h54