Plus de 50 incidents sont signalés chaque jour sur FixMyStreet
L’application de Bruxelles-Propreté visant à signaler les problèmes dans les quartiers, FixMyStreet, séduit de nombreux Bruxellois. Cependant, ceux-ci ont parfois des attentes trop élevées vis-à-vis des délais de réalisation.
Depuis 2013, les Bruxellois sont invités à signaler les problèmes dans leur quartier sur l’application FixMyStreet. En 10 ans, ce sont près de 180.000 demandes d’intervention qui ont été ainsi déposées.
En 2017, l’application est devenue de plus en plus connue. Celle-ci enregistre maintenant plus de cinquante incidents au quotidien.
“Une grande majorité des incidents signalés porte sur la propreté publique (plus de la moitié) ainsi que sur des problèmes concernant les rues, comme un revêtement dégradé, des bouches d’égout ouvertes, des poteaux ou panneaux de signalisation renversés ou encore un éclairage public défectueux. Il est important pour les autorités de montrer la rapidité avec laquelle ils peuvent intervenir“, déclare Iris Steenhout, criminologue à la VUB.
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Elle participe, avec Lior Volinz au projet Innoviris. Les deux criminologues de la VUB examinent, entre autres, si FixMyStreet répond aux attentes des habitants de la région.
L’objectif de FixMyStreet était surtout de “donner aux citoyens le sentiment d’être entendus et de réduire la distance entre ces derniers et les services administratifs“, explique Iris Steenhout.
Les résultats d’un premier sondage, effectué sur une soixantaine de personnes, révèlent que la plupart des répondants sont satisfaits. “Mais FixMyStreet fait aussi l’objet de plaintes“, poursuit la criminologue. “Le fait d’installer une plateforme numérique sur laquelle les citoyens peuvent signaler directement des incidents suscite l’attente chez les habitants que le problème va être immédiatement résolu.”
Cependant, en fonction du problème, les délais de résolution peuvent être plus ou moins longs : “Les déchets sont habituellement ramassés dans un délai de trois jours. Lorsqu’il s’agit de problèmes liés au mobilier urbain ou à la chaussée, il faut parfois attendre jusqu’à 50 jours avant qu’un service intervienne“, selon la criminologue.
Un sondage d’une plus grande envergure est maintenant lancé pour comprendre comment la plateforme est perçue par l’ensemble des citoyens. “Les résultats de ce sondage seront communiqués à la Région de Bruxelles-Capitale ainsi qu’aux différentes communes qui utilisent FixMyStreet. Cela permettra d’adapter encore mieux FixMyStreet aux besoins des citoyens“, continue Iris Steenhout.
Ce sondage est accessible via ce lien.
E.V. – Photo : Logo FixMyStreet
