Plus de 2.000 exclusions scolaires prononcées cette année

Caroline Désir - Invitée TPA 30082021

Un peu plus de 2.000 élèves ont fait l’objet d’une décision d’exclusion scolaire pour raison disciplinaire en Fédération Wallonie-Bruxelles. Ce sont des chiffres dévoilés mardi par la ministre de l’Education, Caroline Désir (PS).

Sur base d’un inventaire arrêté à la mi-juillet, l’administration de l’enseignement a dénombré 2.077 mesures d’exclusions cette année. Des chiffres plus élevés que l’an dernier (1.642), mais inférieurs à ceux de l’année 2018-2019 (2.167). Par ailleurs, 800 refus de réinscription d’élèves ont déjà été prononcés par des écoles pour l’an prochain, a ajouté la ministre en réponse à plusieurs questions de députés en commission de l’Éducation. Ceux-ci s’inquiétaient d’informations livrées récemment par Infor-Jeunes Laeken selon lesquelles certains élèves bruxellois avaient fait l’objet d’une procédure d’exclusion durant leur période d’examens de fin d’année.

Selon la ministre, on a recensé 29 exclusions durant ce mois de juin, contre 68 en mai. Tout en jugeant “maladroit” de renvoyer un élève en période d’examens, Caroline Désir a toutefois indiqué qu’il n’entrait pas dans ses prérogatives d’intervenir auprès des écoles ayant pris ces décisions. Devant les députés, la ministre a répété son intention de réévaluer les procédures d’exclusion en FWB, à la fois pour revoir leur temporalité et augmenter les droits de la défense. “Cela me semble nécessaire et prioritaire“, ajoute-t-elle.

Les jeunes exclus d’un établissement doivent alors chercher à se réinscrire dans un autre. Selon Caroline Désir, les élèves concernés mettent en moyenne 23 jours à retrouver une nouvelle école. Les principaux motifs d’exclusion en Wallonie et à Bruxelles restent les mêmes au fil des ans, à savoir les incivilités et les faits de violence, tant psychologique que physique.

Belga