Plus de 1.300 Ukrainiens sont incrits comme demandeurs d’emploi à Bruxelles

Le nombre d’Ukrainiens qui s’inscrivent chez Actiris continue d’augmenter mais ralentit ces dernières semaines.

Depuis le début de la guerre le 24 février dernier, 1.323 Ukrainiens se sont inscrits chez Actiris, selon le dernier décompte datant du 31 juillet. Une grande majorité de ces demandeurs d’emploi se sont inscrits durant les trois derniers mois. Parmi eux, huit sur dix (81,7 %) sont des femmes. Sept sur dix ont entre 25 et 49 ans et un dixième a moins de 25 ans.

Voir notre reportage | Région bruxelloise : parmi les Ukrainiens, la majorité des demandeurs d’emploi sont des femmes

Au total, Actiris est encore loin des 5.000 enregistrements planifiés initialement par la Task force pour cet été. “Beaucoup d’entre eux n’ont pas l’intention de rester longtemps, cela influence leur recherche d’emploi et fait d’eux un groupe-cible très spécifique“, explique Jan Gatz, le porte-parole de l’agence. Par ailleurs, la priorité numéro un pour ces nouveaux arrivants est de trouver un logement et une école pour leurs enfants, avant un emploi.

À lire aussi | Guerre en Ukraine : entre 120 et 140 Ukrainiens arrivent chaque jour au Heysel

L’accent sur la langue

Bien qu’un peu plus de la moitié  (55%) indique avoir un niveau de base (ou plus) d’anglais et un sur cinq (21%) indique avoir des connaissances du français, la barrière de la langue reste un obstacle important.  “Nous mettons dès le premier contact l’accent sur l’importance d’apprendre le français, le néerlandais ou l’anglais“, explique Jan Gatz. “Nous avons octroyés 280 chèques-langues, qui donnent droit à des cours gratuit de néerlandais, anglais ou français aux chercheurs d’emploi ukrainiens. 86% sont pour des cours de français.”

Secteurs diversifiés

L’Office Régional Bruxellois de l’Emploi s’est également intéressé aux domaines professionnels de ces demandeurs d’emploi qui, dans près de sept cas sur dix, disposent d’un diplôme de l’enseignement supérieur.

Environ dix pour cent des demandeurs d’emploi ont une expérience dans des postes administratifs, dix autres pour cent dans des services de sécurité ou de nettoyage. Viennent ensuite la gestion (8%), le commerce et la vente (7%), l’économie et le droit (7%), l’horeca (7%) ou le transport et la logistique (6%).

Difficile en revanche à ce jour de déterminer combien de demandeurs ont trouvé un emploi, étant donné que le suivi prend généralement plusieurs mois.

À lire aussi | Réfugiés ukrainiens : deux nouveaux centres d’accueil à Molenbeek et Saint-Gilles

V.d.T. et S.R. – Photo : Belga