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PFAS à Uccle : “En 2023, l’expert ne préconisait pas de mesure spéciale pour les riverains”, selon Bruxelles Environnement

23 juin 2025 - 15h56

Ce matin sur nos antennes, Alain Maron, ministre bruxellois sortant en charge de l’environnement, déclarait qu’il ne fallait pas s’inquiéter concernant les PFAS présents à Uccle. Il pointait aussi le fait que Sicli n’avait pas respecté ses obligations. “Dans le cadre d’un renouvellement de permis. Il faut une reconnaissance de sol. Sicli avait dû faire une reconnaissance en décembres 2023” explique Pascale Hourman, porte-parole de Bruxelles Environnement.

Lors de cette première analyse, des PFAS sont déjà détectés. “À ce moment-là, l’expert ne préconise pas de mesure spéciale pour les riverains. Il ne détecte pas de dangers significatifs, mais demande des analyses plus détaillées“. L’information n’est pas transmise directement aux riverains. “Quand on a des premiers résultats, il faut une étude détaillée avant de communiquer” explique Pascale Hourman. “Cette étude était en cours, avant la faillite de Sicli. De plus, à ce stade, on doit avoir l’accord des propriétaires pour communiquer.

L’idée de Bruxelles Environnement est d’appliquer le principe du pollueur payeur. Autrement dit, tout ce qui doit être mis en place pour dépolluer le sol est à charge de Sicli. Mais en décembre 2024, l’entreprise tombe en faillite. “Concernant la suspension des analyses, Bruxelles Environnement n’est averti par le SPF santé qu’en mars 2025, tandis que les curateurs gardent le silence” selon Bruxelles Environnement. “Les curateurs refusent de poursuivre les analyses. (…) Ils ont été mis en demeure et ont jusqu’au 7 juillet pour rendre leur analyse du sol. Ils estiment que ce n’est pas de leur responsabilité. Face à la situation, un premier périmètre a été mis en place conjointement avec la commune.

Les habitants ont reçu des recommandations et un périmètre de prélèvements a été installé pour mieux cerner l’étendue de la pollution. Le 2 juillet, une séance d’information est prévue avec les riverains. Elle vise non seulement à transmettre les infos aux riverains, mais aussi à demander des autorisations de prélèvement sur leurs terrains privés. Des résultats sont déjà en route, concernant les terrains communaux. “Si les analyses sont positives, on agrandira le périmètre” affirme Pascale Hourman

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